Cette publication constitue le quatrième des cinq numéros de revues à comité de lecture issus du projet de recherche international et transdisciplinaire Circus and its Others (CaiO), et inaugure une nouvelle ère de développement du projet. Lancé en 2014, CaiO prend pour terrain d’étude la manière dont les artistes et les compagnies de cirque contemporain abordent des concepts liés aux différences et à l’altérité dans leurs pratiques. À travers ses activités, CaiO rassemble des chercheur·euse·s d’un large éventail de disciplines et d’horizons, des artistes et des professionnel·le·s des arts, ainsi que la communauté au sens large, qui souhaitent s’engager avec le cirque en tant que forme d’art contemporain et champ de pratiques dynamiques et complexes.

À la suite de notre quatrième colloque international à Bogotá, en Colombie, début 2024, les membres du comité scientifique et créatif de ce colloque (composé des auteur·rice·s de cette introduction et d’Aastha Gandhi) ont codirigé la publication d’un numéro spécial de la revue colombienne Corpo-grafías et co-dirigent la parution de ce numéro ainsi qu’un numéro spécial à venir dans Circus : Arts, Life, and Sciences (5.1). Au moment où nous écrivons ces lignes, un collectif de spécialistes du cirque et d’artistes proches de CaiO, dont l’équipe éditoriale, se réunit afin de planifier les prochaines étapes du projet, qui incluent la création d’archives et de futurs colloques. Dans l’introduction de CALS 5.1, nous expliquerons plus en détail ces actions à venir. Pour l’heure, nous vous proposons quelques informations sur les origines et les activités passées de CaiO, un aperçu des discussions qui ont eu lieu lors du colloque de Bogotá et une introduction au contenu de ce premier numéro spécial de CALS.

Circus and its Others a été lancé par Charles R. Batson et Karen Fricker sous l’égide du Groupe de travail de Montréal portant sur la recherche circassienne. En novembre 2014, une première journée d’étude, à laquelle ont participé une vingtaine de chercheur·euse·s confirmé·e·s et émergent·e·s du Canada, des États-Unis, de France et d’Australie, a permis de définir les questions clés et les principaux domaines d’intérêt. En partenariat avec L. Patrick Leroux, directeur du Groupe de travail de Montréal, nous avons organisé une conférence internationale en 2016 à Montréal, qui a donné lieu à un numéro double de la revue Performance Matters (4.1–2), publié en juin 2018. CaiO I, qui comprenait cinq panels, une table ronde, un discours d’ouverture et un lancement de livre, a accueilli plus de 60 participant·e·s et 24 présentateur·ice·s avec des affiliations institutionnelles dans 11 pays.

Le colloque et la publication qui en a résulté se sont concentrés sur cinq domaines d’enquête principaux : le genre et la différence dans le cirque contemporain ; les lectures sémiotiques et théâtrales des productions de cirque avec un accent sur les corps et les objets ; les rôles de la positionnalité, du lieu, et du mouvement dans les pratiques et les discours du cirque ; la relation entre le cirque social et le cirque professionnel (tout en problématisant une compréhension binaire de ces deux domaines de pratique) ; et les compréhensions du freakery et du queerness dans le contexte du cirque contemporain. Il est fondamental pour Circus and its Others que nos activités soient en contact étroit avec les pratiques et les praticien·ne·s du cirque, et c’est pourquoi toutes nos conférences ont eu lieu en même temps que des festivals de cirque ; nous avons organisé le premier colloque en partenariat avec le festival Montréal Complètement Cirque en 2016.

Le vif intérêt suscité par le colloque de Montréal et les numéros de Performance Matters nous a clairement fait comprendre que les rapports entre le cirque et la différence méritaient d’être approfondis. En partenariat avec Veronika Štefanová de Cirqueon, une organisation-cadre pour le soutien et le développement du cirque contemporain en Tchéquie (alors République tchèque), nous avons organisé Circus and its Others II en septembre 2018 à Prague. Le comité scientifique et créatif de CaiO II était composé de Batson, Michael Eigtved (Université de Copenhague, Danemark), Fricker, Leroux, Martin Pšenička (Université Charles, Tchéquie) et Štefanová. L’appel à communications pour CaiO II a reçu plus de deux fois plus de réponses que pour le premier colloque, et plus de 50 universitaires et praticien·ne·s ont présenté leurs recherches à Prague. En plus des cinq domaines de recherche énumérés ci-dessus, ce colloque comprenait également des panels sur l’histoire du cirque, la pédagogie du cirque et de la formation, le cirque de/en tant que résistance, l’accessibilité et le capacitisme, et le cirque et le risque. Le colloque s’est déroulé en parallèle du festival de cirque Letní Letná et a été ouvert par un panel sur le cirque en Tchéquie.

Les plans d’un troisième colloque à l’automne 2020 à l’Université de Californie à Davis (États-Unis), organisé par Batson, Fricker et Ante Ursić (alors doctorant à l’UC Davis, aujourd’hui membre de la faculté de l’East Tennessee State University) ont été mis en suspens en raison de la pandémie de COVID-19. Dans l’intervalle, le comité scientifique et créatif du campus de Davis (Batson, Fricker, Olga Lucía Sorzano, Štefanová, et Ursić) a organisé une série de panels par visioconférences (2020–21) sur quatre sujets : l’intersection entre les pratiques de clown et de drag ; de nouvelles perspectives sur le cirque australien ; les adaptations et les possibilités du cirque dans le contexte de la pandémie ; et l’expérience des interprètes Noirs dans le cirque contemporain.

La conférence de Davis (CaiO III) s’est déroulée en ligne à l’automne 2021, attirant la plus grande et diversifiée participation de tous les rassemblements CaiO à ce jour : 123 participant·e·s inscrit·e·s de 24 pays sur cinq continents. CaiO III a mis l’accent sur l’interdisciplinarité de la recherche et de la pratique du cirque, mettant en relief des questions d’ouverture et d’inclusion. Le colloque a permis de poser la question de savoir comment nos recherches peuvent être enrichies si nous nous mettons en relation plus étroite avec des universitaires et des praticien·ne·s travaillant dans des domaines très variés. Quarante-cinq intervenant·e·s ont participé à 11 panels sur des sujets tels que le cirque et la racialisation, les publics du cirque, la pratique de la désobéissance et de la déviance, et les corps du cirque dans/de la douleur. En collaboration avec le Mondavi Center de UC Davis, Ursić a organisé un festival de quatre spectacles de cirque d’avant-garde, tous présentés sous forme numérique.

Prenant en compte, ensemble, les enjeux de ces trois colloques internationaux précédents et de la série de tables rondes en ligne, nous nous sommes rendu compte que, pour rester fidèle aux valeurs fondamentales du projet, il fallait nous rapprocher encore davantage des pratiques et des questions que nous apportent les artistes et les communautés circassiennes du Sud global. Avec Sorzano et un comité scientifique et créatif comprenant Marco Antonio Coelho Bortoleto, Aastha Gandhi et Julieta Infantino, nous avons conçu une conférence en Amérique du Sud qui continue l’internationalisation de la recherche de CaiO et rassemble divers publics et chercheur·euse·s pour mettre en lumière la riche variété des pratiques de cirque et de la recherche émergeant de la région latino-américaine.

CaiO IV a eu lieu à Bogotá du 28 février au 2 mars 2024, et a été le premier colloque international portant sur les études circassiennes organisé dans ce pays. Il a réuni 60 panélistes de 17 pays et s’est concentré sur des thèmes tels que les mouvements sociaux, la mobilité, et la différence. Le colloque a mis l’accent sur la solidarité et la décolonisation, remettant en question les catégories binaires telles que Nord/Sud et humain/non-humain. Il a invité à une réflexion critique sur la manière dont les arts du cirque s’engagent dans l’activisme, les crises environnementales et la réinvention des structures de pouvoir par le biais d’une solidarité créative.

En parallèle, Sorzano a assuré le commissariat et la production d’Achura Karpa, un festival novateur proposant des présentations gratuites, en salle et en plein air, de pratiques de cirque traditionnel, autochtone, et expérimental du monde entier. Le nom Achura Karpa, dérivé du quechua, qui signifie « partage de connaissances et de jeux sous la tente », traduit bien l’esprit de cette célébration interculturelle et interdisciplinaire du cirque en tant que force sociale transformatrice et unificatrice.

Tout au long de ces dix premières années d’activité, Circus and its Others a renforcé son engagement à favoriser un dialogue global autour du cirque contemporain impliquant des chercheur·euse·s, des artistes, et des professionnel·le·s du cirque. Comme les études sur les arts du cirque sont encore en train de se constituer en tant que domaine scientifique, le projet est par nature interdisciplinaire, rassemblant des expert e·s des études portant sur le théâtre et la performance, de la kinésiologie, de l’anthropologie, des études régionales, de la sociologie, des études urbaines, des études sur le genre et le queer, et bien d’autres encore. De nombreux participants à CaiO sont des nouveau·elle·s venu·e·s dans le domaine universitaire, et un certain nombre d’entre eux·elles sont des artistes de cirque devenu·e·s chercheur·euse·s. Les participant·e·s de CaiO partagent le désir de continuer à établir les études circassiennes comme un domaine universitaire tout en résistant à son institutionnalisation complète, en s’engageant dans une enquête réflexive permanente qui offre une possibilité de remettre en question ses propres effets d’inclusion et exclusion.

En évaluant la variété riche et la profondeur des présentations de CaiO IV après le colloque, nous avons vite réalisé qu’il y aurait plus de travaux publiables qu’il n’était possible d’en inclure dans un seul numéro de revue. Suivant l’esprit du colloque, nous avons contacté des publications du Sud et du Nord, et nous nous sommes engagé·e·s à travailler avec Corpo-grafías, une revue interdisciplinaire centrée sur les études critiques des corps, des sensibilités et de la performativité, basée à l’Universidad Distrital Francisco José de Caldas à Bogotá, et avec Circus : Arts, Life, and Sciences. Corpo-grafías 12.12, publié au début de l’année 2025, qui comprend 13 articles basés sur des présentations données lors de CaiO IV, et qui constitue le premier dossier d’études sur le cirque publié en Colombie. Notre appel à publication d’articles pour CALS a suscité une réponse si riche que nous avons organisé deux numéros dédiés à CaiO, dont le second (5.1) paraîtra en juin 2026. La variété des articles publiés ici, ainsi que ceux qui paraîtront dans le numéro 5.1, reflète certaines des multiplicités de style, de contenu, et de langage qui marquent les enquêtes de Circus and its Others depuis ses débuts.

Les contributions à ce premier numéro ont été sélectionnées autour du thème « Transgressions et défis ». Il s’agit de concepts qui sont au cœur de notre projet, car les chercheur·euse·s et les artistes ont sondé les frontières, réelles et perçues, entre le cirque et d’autres activités artistiques et culturelles, et ont célébré la capacité permanente du cirque à tester les normes et à ouvrir de nouveaux modes d’expression. Les cinq articles de ce numéro remettent en question les connaissances établies sur le cirque en termes géographiques, décoloniaux, genrés, environnementaux, et professionnels.

Avec son article « A Gap to be Bridged: Communicating the Value in UK Circus Audience Experience », (Un fossé à combler : exprimer la valeur d’une expérience de cirque pour un public au Royaume-Uni) Katharine Kavanagh propose une étude portant sur les relations entre les messages et les significations véhiculés par les documents professionnels liés aux spectacles de cirque, par la publicité d’avant-spectacle et par les critiques journalistiques, en passant par les récits des membres du public sur leurs propres expériences. Pour Kavanagh, cette « réalité » vécue par le public est rarement reconnue comme ayant le même prestige et la même valeur que ce qu’elle propose d’appeler le « mythe », c’est-à-dire l’idée préformée et professionnalisée de ce que le spectacle est, fait, et nous fait ressentir. S’appuyant sur une multitude d’entretiens avec des membres du public, Kavanagh révèle la richesse des expériences des spectateur·rice·s, y compris les indices et les codes sociaux qui renforcent certaines significations, et qui ne peuvent pas être subsumés par le langage formé dans les documents émis par l’industrie. Pour elle, le langage propre au public, avec les valeurs qui l’accompagnent, demande à être reconnu.

L’article de Letícia Fonseca Braga Machado intitulé « Strength Artists and Female Porters: Versions, Inversions and Transversions of the Feminine in Circus », (Artistes de force et porteuses : versions, inversions et transversions du féminin dans le cirque) traduit par Marta Cotrim, s’engage dans les débats portant sur le genre dans les arts du spectacle, en examinant spécifiquement les performances des femmes porteuses (femmes fortes) aux dix-neuvième, vingtième, et vingt-et-unième siècles. Machado considère les spectacles des femmes porteuses comme des exercices de risque polyvalents – et donc non seulement les types de risques physiques souvent associés au cirque, mais aussi les risques sociaux qui résultent de la remise en question des attentes normatives en matière de genre. Cet article s’inscrit dans le cadre d’une exploration plus large du concept d’excès, qui « mobilise les limites [et] élargit les frontières », créant ainsi le potentiel pour « des modes d’expression et de vie nouveaux et plus authentiques ». Travaillant dans la tradition de la pop’philosophie de Deleuze et le concept de transversions de Charles Feitosa, Machado examine les pratiques des femmes porteuses, tout à la fois en s’intéressant au passé, Sandwina et le duo Braselly, et aux pratiques actuelles, Alexis Sisters, Kolev Sisters, et Raphaela Olivo, entre autres, soutenant que collectivement leur travail permet à la fois une « reconnaissance des limites » d’une conception binaire du genre et de l’intérêt de penser le corps et la performance de multiples autres façons.

L’article de Sarah Norden intitulé « Searching for an Escape: An Autoethnographic Study of Aesthetic Innovation in Professional Circus School » (À la recherche d’un échappatoire : étude auto-ethnographique de l’innovation esthétique dans une école de cirque professionnelle) offre un regard critique sur une constellation de pratiques et de discours fréquemment qualifiés, souvent en termes élogieux, d’« innovation ». S’appuyant sur sa propre expérience dans une école de cirque renommée, Norden met en évidence certaines « contraintes matérielles, structures idéologiques et incitations du marché », formées au fil du temps, qui conduisent à des pédagogies et des pratiques qui, selon ses termes, encouragent une « compétition hyperindividuelle » au nom de l’innovation. Alors qu’elle travaille avec des termes et des études qui impliquent nécessairement le(s) post-fordisme(s) dans ce contexte, Norden attire notre attention (critique) sur le fait que le langage que nous utilisons pour qualifier nos pratiques est rarement neutre.

Dans « Circus as a Pedagogy of Fabulation: Reflections Based on the Work of the A Penca Collective », (Le cirque comme pédagogie de la fabulation : réflexions à partir du travail du collectif A Penca) Maria Carolina Vasconcelos Oliviera (dont le texte a été traduit par Rafael Esteque) explique comment les arts du cirque encouragent le public à élargir ses perceptions et à « imaginer ce qui se trouve en dehors du spectre de l’ordinaire et du normatif ». Vasconcelos Oliviera explore les conceptions existantes du risque - dans la société contemporaine et dans les spectacles de cirque - et les fait dialoguer avec l’urgence climatique contemporaine et avec les manières autochtones de connaître et de s’engager dans le monde plus qu’humain. Offrant un solide engagement théorique avec des penseur·euse·s comme Ulrich Beck, Donna Haraway et Bruno Latour, l’autrice discute du travail du collectif de cirque brésilien A Penca, dont elle est membre, qui s’engage dans leurs créations de cirque prenant place dans les paysages changeants d’un São Paulo contemporain en incorporant des restes d’arbres urbains taillés, remettant en question les idées préconçues sur l’agentivité et l’animé.

« Women in Australian Contemporary Circus » (La place des femmes dans le cirque australien contemporain) de Kristy Seymour propose une perspective importante sur le travail réalisé dans l’écosystème du cirque contemporain australien, en mettant l’accent sur la présence - et, à certains moments clés, l’absence - de femmes artistes et sur leurs contributions. Ancrant son travail dans le contexte de l’émergence du féminisme de la troisième vague en Australie, Seymour révèle un tableau riche et complexe d’esthétiques féministes qui ont marqué les communautés locales et les espaces de théâtre contemporain, qui ont, à leur tour, contribué à façonner les pratiques de troupes de cirque aux influences régionales, nationales et internationales, y compris des compagnies de « nouveau cirque » de portée mondiale telles que Women’s Circus et Circus Oz. En cours de route, Seymour nous implore de continuer à nous interroger sur « la fille à la robe rouge », cette figure - qui ne se limite pas au cirque contemporain australien - d’une femme au style rétro, ballottée sur scène par des artistes masculins qui sont beaucoup plus nombreux qu’elle. La présentation de Seymour va au-delà de cette figure et montre les possibilités réelles de multiplicité et d’égalité des présences sur scène en fonction du genre, suggérant que nous avons encore beaucoup à apprendre de la compréhension de la « résistance et de la persistance des innovateurs et des pionniers tout au long de l’histoire de l’art ».

Nous sommes ravis, en tant que rédacteur·rice ·s invité·e s, de voir dans ce numéro des comptes rendus de deux publications dont les enquêtes pourraient facilement s’inscrire dans le cadre de la recherche qui touche aux questions pertinentes à notre projet Circus and its Others.

Katharine Kavanagh (dont l’article figure dans ce numéro) propose une recension de la dernière publication de Franziska Trapp, collaboratrice de longue date de Circus and its Others, intitulée Readings of Contemporary Circus, a Dramaturgy, (Lectures du cirque contemporain, une dramaturgie). Le travail de Trapp est à la fois « passionnant et ambitieux », selon Kavanagh, car il propose une exploration et des définitions de ce que nous avons appris à (re)connaître comme le cirque traditionnel, nouveau, et contemporain, offrant des outils analytiques pratiques et théoriques afin de nous aider à mieux comprendre les relations entre ces termes et certains choix dramaturgiques et créatifs spécifiques.

Matthew Solomon offre, lui, une recension du livre d’Andrea Ringer, Circus World : Roustabouts, Animals, and the Work of Putting on the Big Show, (Le monde du cirque: les ouvriers, animaux et le travail du grand spectacle) dans lequel l’autrice apporte son expertise d’historienne du travail pour comprendre l’âge d’or du cirque aux États-Unis, arguant que le caractère unique de ce domaine réside dans « sa main-d’œuvre indéniablement cosmopolite composée de personnes et d’animaux du monde entier ». Le travail de Ringer résonne avec celui de Circus and its Others en ce qu’il se concentre sur les travailleur·se·s dont les contributions ont été historiquement sous-évaluées : les animaux, les travailleur·s·es du cirque racialisé·e·s, et les femmes. En particulier, Ringer met en évidence la manière dont de nombreux aspects de la vie du cirque brouillent les frontières entre le public et le privé, le travail et les loisirs, en soulignant, par exemple, que l’arrivée d’un cirque en ville est une occasion de spectacle, et que les espaces de vie des familles de cirque sont ouverts aux yeux du public.

Nous vous souhaitons une belle lecture de ce premier numéro spécial de CALS sur Circus and its Others. Nous espérons vivement que ce numéro vous plaira et aiguisera votre appétit pour la suite, dans CALS 5.1.