Le recensement des verres gravés et historiés, issus de contextes datés entre le 4e et le 6e siècle et situés dans la moitié sud de la France, permet d’enrichir la carte dressée en 20201 grâce à l’ajout de trouvailles anciennes et récentes, publiées ou inédites. Plus d’une quarantaine d’objets sont dénombrés. Tous, à l’exception d’une pièce d’origine incertaine, sont incomplets et proviennent de contextes non funéraires comme c’est le cas des verres gravés des 2e et 3e siècle.2 Leur état de conservation permet néanmoins de reconnaître partiellement leur iconographie et de les situer dans les groupes stylistiques déjà définis. Ces groupes ne renvoient pas à un centre de production précis, mais sont attribués à de grandes aires de fabrication : l’Italie et la région rhénane.
Le mobilier est présenté en fonction du type de gravure et des formes des récipients qui les portent.
Les Apports Italiens
Groupe aux yeux en losange
Ce groupe comprend des formes variées, ouvertes et fermées, qui portent une iconographie diversifiée : scènes mythologiques, chrétiennes ou profanes. Il se définit par des techniques de gravure alliant incisions linéaires pour cerner les motifs principaux, et abrasion des surfaces internes et des motifs décoratifs. Les courtes incisions linéaires, mises bout à bout, dessinent les personnages, les végétaux et les architectures. Également employées dans les remplissages afin de détailler des vêtements, des bateaux, des filets et autres objets, elles peuvent être groupées, disposées en arêtes de poisson ou croisées. Le foisonnement des motifs, en arrière-plan et entre les figures principales, donne une impression d’horreur du vide très caractéristique de cette série.
Les personnages, souvent en mouvement, sont habituellement représentés de face ou de trois quarts et leur tête, sauf exception,3 est de profil. Malgré cette animation, il se dégage de cette gravure une impression de rigidité due à la simplification des attitudes. Les yeux, excessivement agrandis et en forme de losange, constituent un des traits les plus distinctifs. Les chevelures, dessinées par de fines entailles obliques, donnent un aspect hérissé qui peut parfois se confondre avec la coiffure des personnages de la série rhénane Igelkopf-Stil.
Ce style de gravure a retenu l’attention de nombreux chercheurs et la localisation des ateliers a été discutée. J. Price a bien résumé les différents points de vue et l’avancée des recherches dans son étude précise de la coupe de Colliton Park.4 Les découvertes les plus spectaculaires, conservées dans des lieux clos, ont été faites en Allemagne5 et dans le nord de la France6 ce qui a poussé à privilégier une origine rhénane. En 1967, F. Fremersdorf les intègre dans son groupe IV. En mettant en évidence la prédominance des découvertes en Italie, L. Saguí,7 en 1996, remet en cause l’origine de ces verres. D’autres travaux confirment l’importance numérique de ce groupe et sa concentration à Rome et ses environs.8. En hommage à la publication décisive de L. Saguì, F. Paolucci intitule ce type « Gruppo Saguì ».9 Dans un souci de visibilité descriptive, A. Rottloff donne à son groupe B le nom de Figuren mit rautenförmigen Augen repris par S. Nagel.10
Ce style largement diffusé est peu représenté en Grande-Bretagne, mais il est connu au-delà du mur d’Hadrien à Traprain Law.11 Le point le plus méridional est à Timgad où fut collecté une bouteille cylindrique à décor chrétien.12 Une coupe qui proviendrait de Bodrum constitue la découverte la plus orientale.13
Dans le sud de la France, près d’une trentaine de verres relèvent de cette série. Vingt-deux pièces provenant de dix-sept sites sont présentées, huit sont inédites (Fig. 1).
Les formes ouvertes
Loupian, port du Bourbou (Occitanie)
En Languedoc, sur l’étang de Thau, le port du Bourbou, situé entre Agde et Montpellier, était lié à la villa des Près-Bas construite au milieu du 1er siècle apr. J.-C. Les deux établissements distants de quelques centaines de mètres ont été explorés principalement entre les années 1960 et 1990.14 Dans l’Antiquité tardive, lorsque la villa des Près-Bas est transformée en une luxueuse résidence dotée de mosaïques polychromes, une reprise des activités artisanales et commerciales se manifeste au port du Bourbou. Plusieurs verres gravés proviennent de la zone portuaire et de la riche villa. Trois coupes gravées, presque incolores, sont issues du port du Bourbou.
- La pièce la plus remarquable (Figs. 2, 3) provient d’une fosse circulaire contenant une monnaie et de la céramique qui datent le comblement du premier quart du 5e siècle. Le profil presque complet d’une coupe a pu être reconstitué. En revanche, l’iconographie ne peut être totalement restituée, les fragments étant difficiles à positionner les uns par rapport aux autres. Tous sont gravés de petites incisions adjacentes. Sur le plus gros fragment de rebord, souligné par trois rainures parallèles, on distingue une tête de cheval de profil. Son encolure est couverte d’une crinière faite de petites incisions en arête de poisson. Le harnais de tête est détaillé : le frontal qui passe devant les oreilles dressées est jointif au seul montant visible qui s’attache lui-même à la muserolle. Cet ensemble anguleux est quadrillé à la manière du harnachement du Pégase d’Augsbourg dont le style de gravure est différent.15 Une simple incision linéaire qui part du museau figure les rênes. Enfin, les deux longues incisions en V sous le montant pourraient représenter la sous-gorge, bride qui passe sous le cou. L’extrémité du museau, faiblement marquée, porte deux entailles en croix pour signifier un naseau. L’œil en octogone doublement incisé est abrasé au centre. Ce cheval était monté : l’arc de cercle qui subsiste à l’extrémité droite du fragment est probablement le nimbe du cavalier. Entre celui-ci et le cheval, un motif en éventail pourrait être l’extrémité d’une lance ou un accessoire décoratif. Les ailes de Pégase, composées de longues incisions courbes ou droites d’où partent des hachures, figurent sur deux fragments. Les autres débris ne laissent rien deviner des motifs originels. Le mythe de Pégase, relativement fréquent sur les verres, est souvent gravé selon la technique plus sophistiquée du « relief négatif ».16 Cependant, la trouvaille de Classe, port de Ravenne, a été rattachée au groupe des yeux en losange17 tout comme un fragment découvert à Tarragone.18
- Du même site portuaire, mais d’un contexte de remblai préparatoire à la construction d’un foyer domestique, provient un rebord à décor architectural. Ce contexte, pauvre en céramique, mais renfermant une monnaie, est daté entre le dernier quart du 4e siècle et le milieu du 5e siècle. Sur le fragment, est représenté un édifice à fronton triangulaire et portique à colonnes, probablement un temple hexastyle dont la moitié des colonnes est conservée (Fig. 4.1). Les chapiteaux simples et les cannelures désignent des colonnes doriques reposant sur leur base figurée par des incisions superposées. Deux longues rainures représentent le stylobate. Dans l’angle droit du fronton, au-dessus de la dernière colonne, sept courtes incisions horizontales superposées évoquent une sculpture. Ce type d’architecture se répète sur les pièces du groupe aux yeux en losange, particulièrement dans les cortèges bachiques. Les graveurs ont appliqué les mêmes conventions de représentation pour ces édicules habituellement placés entre les danseurs. On peut les voir sur les coupes découvertes à Amiens (Somme),19 à Rome,20 à Lucera (Apulia),21 à Aix-en-Provence (infra) ou encore sur des bouteilles cylindriques (Milhaud, infra) pour ne citer que quelques exemples.
(1) Fragment d’une coupe. Loupian-Le Bourbou, dernier quart du 4e au milieu du 5e siècle; (2) Fragment d’un bol. Loupian-Le Bourbou, début du 5e siècle; (3) Fragment d’une coupe incolore. Milhaud, fin du 4e siècle ou début du 5e siècle. (Photos: Ch. Durand CCJ/CNRS; Dessins: après Foy et Michel 2003, 322, fig. 6)
- Le troisième verre du Bourbou à rattacher au même style est un bol découvert dans un comblement daté du début du 5e siècle par les céramiques et neuf monnaies. Sur ce fragment, de courtes incisions juxtaposées dessinent le corps d’un personnage tourné vers sa gauche, buste penché et bras droit tendu vers l’avant (Fig. 4.2).
Milhaud, villa du lieu-dit Careion et Pesquier (Occitanie)
L’ensemble des verres contenus dans un dolium de la villa de Milhaud, au sud-ouest de Nîmes, a été interprété comme un dépôt destiné au recyclage.22 Dans ce lot, daté de la fin du 4e ou du début du 5e siècle, se trouvaient au moins trois objets à décor historié.
Une coupe incolore est ornée, dans son fond, d’un médaillon au pourtour losangé (Fig. 4.3). Au centre, une tête masculine de profil est gravée peu profondément. La chevelure est schématisée par trois rangées de petites incisions verticales. L’œil formé d’un grand losange est bien marqué, tout comme le contour du visage. Sur le côté, se dresse une colonne torsadée. La panse du verre est nue, comme dans le cas du bol d’Amiens représentant Attis.23
Arles, divers sites (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
Les fouilles anciennes et récentes d’Arles ont mis au jour cinq verres gravés provenant de sites différents. Quatre verres, publiés,24 appartiennent au groupe examiné ici.
- Le premier est une coupe bleutée au fond décoré d’une scène incluse dans un médaillon. On y voit une construction, cabane ou cage, aux murs formés de verticales. Un oiseau abrasé semble s’en échapper. De longues tiges de végétaux en éventail sont réalisées par incisions linéaires et abrasion. Sur un second débris apparaissent les jambes d’un personnage (Fig. 5.1).
Arles: (1) Fragment d’une coupe, contexte non daté; (2, 3) Deux fragments de bols hémisphériques, entre milieu du 4e et tout début du 5e siècle; (4) Fragment d’un bol, début 5e siècle. (Dessins et photos: [1–4] après Foy 2010a, n° 793, 795, 796, 792); (5) Fragment d’un bol. Bordeaux, 1er siècle après J.-C. au 4e siècle. (Dessins: d’après Pédoussaut 2013, fig. 4.1)
- Sur deux fragments de bols hémisphériques, on devine les jambes de plusieurs personnages faites d’entailles courtes et bien marquées (Fig. 5.2, .3)
- Sur un bol légèrement verdâtre, provenant des fouilles des cryptoportiques (Fig. 5.4), figure un personnage de face ou de trois quarts, la tête tournée vers la droite. D’abord apparenté au groupe rhénan Igelkopf-Stil en raison de la chevelure dressée, le verre est reclassé dans le groupe aux yeux en losange.25
Bordeaux, rue du Hâ (Nouvelle-Aquitaine)
La fouille préventive de la rue du Hâ, effectuée en 2013 à Bordeaux, a mis au jour une domus et des thermes édifiés au 1er siècle apr. J.-C. et abandonnés au cours du 4e siècle. Sur un bol, sont gravés une jambe et un bras d’un personnage, un danseur peut-être, portant un bracelet de cheville.26 Le pourtour des membres est souligné par des incisions fines et l’intérieur est abrasé (Fig. 5.5).
Aix-en-Provence, Jardin de Grassi (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
Au nord d’Aix-en-Provence, le site du Jardin de Grassi, principalement exploré entre 1940 et 1960, a livré les vestiges de luxueuses demeures du Haut-Empire avec jardin et péristyle. Quelques céramiques locales et africaines montrent que l’occupation s’est poursuivie jusqu’au début du 5e siècle. Le verre étudié, coupé de tout contexte stratigraphique, provient vraisemblablement de la dernière occupation. Il ne reste que trois fragments d’une coupe hémisphérique (Fig. 6). Les personnages tronqués laissent deviner une suite de danseurs, parfois séparés les uns des autres par des petites architectures. Sur le médaillon du fond, des petites hachures simulent la chevelure d’un personnage en buste. Ce programme iconographique semble comparable à celui d’une coupe d’Amiens27.
Gémenos, Saint-Jean-de-Garguier (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
Sur la commune de Gémenos, à l’est de Marseille, le vicus de Saint-Jean-de-Garguier fait l’objet, depuis plusieurs décennies, de nombreuses interventions archéologiques. En 2013, une fouille préventive a documenté une occupation de l’époque protohistorique à la fin de l’Antiquité.28 Dans le comblement d’une fosse daté de la seconde moitié du 5e siècle, se trouvaient les éléments de deux verres gravés d’origine différente.
Sur un bol hémisphérique légèrement verdâtre, sont gravées une aile et une tête de profil avec un œil en losange évoquant un oiseau ; le cou est mince et le corps en partie quadrillé (Fig. 7.1). Au second plan, une tête casquée avec un grand panache, superficiellement abrasée, est moins visible, mais l’étoile à huit branches, nettement gravée au milieu du casque, attire l’attention. À droite de cet ensemble, apparaît un buisson formé de longues tiges portant des feuillages au sommet. La technique, combinant les incisions linéaires pour souligner les contours et les traits essentiels, et l’abrasion pour combler des surfaces plus larges, est celle du groupe qui nous intéresse ici. La scène mythologique représentée est difficile à identifier. L’image d’un oiseau aux ailes déployées chevauché par un personnage casqué peut renvoyer à de multiples récits. On pourrait y voir le rapt de Ganymède ou d’Égine, l’aigle du Caucase ou encore Jupiter transformé en cygne. Il peut s’agir d’une iconographie rare mettant en scène Aristomène capturé au cours de la seconde guerre messénienne pour être précipité dans le gouffre du Kéadas (Laconie, Péloponnèse). Zeus transformé en aigle le soutint dans sa chute si bien qu’il arriva indemne au fond du gouffre.
(1) Fragment d’un bol hémisphérique. Gémenos, seconde moitié du 5e siècle. (Dessin: D. Foy; Photo: L. Damelet CCJ/CNRS); (2) Fragment d’une coupe. Rodez, contexte non daté. (Dessin: après Marty 2009, fig. 9)
Rodez, rue des Frères de Turenne (Occitanie)
Lors d’une fouille préventive réalisée à Rodez, un fragment de coupe gravée, de teinte vert clair, a été collecté dans le comblement d’un puits, mais le contexte n’est pas daté29. Sur ce fragment, apparaît un personnage nu: sa jambe gauche en avant est pliée; l’autre est verticale. Les contours sont faits d’incisions linéaires et les surfaces internes sont abrasées. L’homme tient de sa main gauche un objet fait de deux lignes parallèles, légèrement courbes: bâton, hampe d’une arme ou d’une grande plante? Il fait face à un motif en pointe (Fig. 7.2). Le personnage en mouvement pourrait figurer dans un cortège bachique; affublé d’une grande palme, il pourrait aussi être le convive d’un banquet, à la manière d’une des figures du gobelet du Toledo Museum of Art;30 le motif en pointe serait alors une coupe.
L’Escale, Le Bourguet, port fluvial et habitat (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
Le site du Bourguet, au nord de la commune de l’Escale, était à l’époque romaine un port fluvial fixé sur la rive gauche de la Durance. Au début des années 1960, avant que le site ne soit englouti par la mise en eau d’un barrage, les fouilles ont dégagé un quartier d’habitation abandonné durant l’Antiquité tardive. On ignore le contexte d’où vient la coupe incolore étudiée ici. Sur les parois, se développent deux échelles et peut-être des poissons ou les jambes de deux personnages.31 Le tout est formé d’incisions linéaires qui se retrouvent dans le médaillon central. L’espace entre les figures principales est occupé par des motifs abrasés, circulaires ou plus allongés. (Fig. 8).
Fragment d’une coupe. Le Bourguet, L’Escale, contexte inconnu. (Dessins et photo: après Foy 2010b, 304, fig. 1)
Villeneuve-lès-Maguelone (Occitanie)
Au cœur des étangs de la région de Montpellier, une agglomération était établie sur l’îlot de Maguelone, antérieurement à l’implantation du siège épiscopal au début du 6e siècle. Les recherches archéologiques, menées depuis le milieu du 19e siècle, et de nouveaux travaux révèlent l’ampleur de l’occupation.32 En 2019, dans le comblement d’un puits daté entre 450 et 480,33 un fragment d’une très large coupe en verre épais et verdâtre a été exhumé. Difficile à orienter, mais probablement situé à la base des parois, il est gravé d’un torse revêtu d’une tunique serrée à la taille (Fig. 9). De longues incisions verticales formant des bandes remplies de hachures dessinent le vêtement et s’arrêtent à la ceinture cernée par deux horizontales, l’espace intérieur étant couvert de petites verticales serrées. Au-dessous, le vêtement plus ample est formé d’incisions figurant des plis souvent couverts de hachures. Les jambes sont représentées plus bas. A droite, un décor d’arêtes de poisson surmonté d’un disque creusé peu profondément pourrait représenter un satyre. Les incisions linéaires étroites, mais bien marquées, ne pénètrent pas profondément dans le verre épais. L’attribution de ce verre à un groupe est incertaine. Cependant, la manière de figurer l’étoffe des vêtements avec un réseau dense d’entailles bien ordonnées, se retrouve sur de multiples pièces34 et incite à rapprocher ce verre du groupe étudié ici bien qu’aucune zone abrasée ne soit visible.
Hières-sur-Amby, Larina, habitat de hauteur (Auvergne-Rhône-Alpes)
Les fouilles de l’habitat rural de Larina, menées entre 1977 et 1992, ont exhumé d’un même contexte quatre coupes gravées relevant de styles différents. Ces verres, rattachés à une phase d’occupation courte comprise entre le milieu du 4e et le tout début du 5e siècle, ont été partiellement fondus par un incendie.35
Une vingtaine de fragments verdâtres permettent de reconnaître une large coupe peu profonde décorée d’une course de chars (Fig. 10.1).36 Quatre quadriges et leur aurige, aucun intact, sont reconnaissables autour du médaillon central représentant Sol invictus. La composition de la scène, de nombreux détails iconographiques et la technique de taille sont comparables à la coupe de la villa de Köln-Brausfeld.37 Les chevaux avec leur plume sur la tête entre les oreilles dressées, leurs yeux en forme de losange (Fig. 11.5) et les chars finement quadrillés sont tout à fait semblables (Fig. 11.3, .4 et .6). Les représentations des architectures, du vêtement du dieu Sol et des auriges sont différentes. Les metae sont sur une base formée de colonnettes; les œufs, servant à comptabiliser les tours, sont fichés sur une construction rectangulaire (Fig. 11.9). Le torse et les bras des auriges sont couverts de stries parallèles et la partie inférieure du vêtement, plus évasée, est marquée de longues incisions verticales simulant les lanières de cuir protectrices (Fig. 11.3, .4, .7, .8). La seule tête perceptible est en partie fondue. Quant au dieu Sol, il porte un vêtement drapé et non une tunique échancrée (Fig. 10.2, .3). Il est impossible d’observer si l’arrière-plan était parsemé de fioritures comme habituellement sur ce groupe de verres: le feu en émoussant la surface des verres a supprimé les décors superficiels. Malgré ces difficultés, on peut associer cette coupe au groupe « aux yeux en losange ». La gravure faite d’entailles linéaires adjacentes, la présence de zones abrasées encore visibles sur les œufs, sur les naseaux des chevaux et dans les metae, et la forme des yeux des chevaux sont conformes à ce groupe. La technique de taille et la composition de cette scène sont éloignées de celles des fragments de Modène et surtout de Trèves dont la gravure raffinée met en valeur les détails et les volumes des sujets et des architectures du cirque.38
D’autres débris de coupe, relevant du même style, sont signalés sur d’autres sites, en particulier à la mutatio de Vanesia à Saint-Jean-Poutge, dans la domus de Cieutat à Eauze (Gers),39 dans la villa de Montmaurin (Haute-Garonne),40 et en Languedoc méditerranéen à Lunel-Viel,41 mais l’iconographie de ces fragments ne peut être identifiée.
Formes étroites: Bouteilles cylindriques et gobelets tronconiques
Les bouteilles cylindriques ne sont pas les supports les plus fréquents de ce type de gravure; elles sont cependant attestées à Rome, sur les pentes nord-est du Palatin42 et hors de Rome. La pièce la plus remarquable provient de Timgad en Algérie.43
Bordeaux, quartier d’habitation de l’Auditorium (Nouvelle-Aquitaine)
A Bordeaux, sur le site de l’Auditorium, les fragments gravés d’une bouteille cylindrique étaient concentrés dans une fosse comblée autour de 375. La datation est assurée par les céramiques et 452 monnaies.44 Le bord et le fond du récipient manquent, mais une trentaine de petits fragments de l’épaule (Fig. 12.1) et de la panse sont conservés. Les deux techniques de gravure: incisions linéaires et surfaces abrasées, sont utilisées pour figurer une scène complexe comportant au moins cinq personnages en mouvement ou accroupis (Fig. 12.2, .6–.11). Les corps sont de face ou de trois quarts, la tête de profil tournée principalement vers la gauche. Sont également représentés des animaux (Fig. 12.12), des colonnes cannelées et torsadées (Fig. 12.5, .8) et des végétaux. L’iconographie se développe sur deux registres au moins séparés par une frise de losange (Fig. 12.2–.4). Le choix des motifs figurés et leur rendu permettent d’associer cet objet au groupe stylistique étudié, mais la « représentation des yeux de forme quadrangulaire, avec pupille marquée », très originale, pourrait renvoyer à une main particulière.
Fragments de bouteilles cylindriques : (1–12) Bordeaux, c. 375. (Dessins: après Simon 2011, 153, fig. 7); (13) Lyon, fin du 4e siècle. (Photo et dessins: après Foy 2006, 206, fig. 180; 211, fig. 6)
Lyon, musée Gadagne (Auvergne-Rhône-Alpes)
En 1997, la rénovation du Musée Gadagne à Lyon a entraîné une intervention archéologique. Sur un verre, issu d’un remblai correspondant à l’abandon d’un habitat à la fin du 4e siècle, apparaissent le torse et les jambes nues d’un personnage.45 En appui sur la pointe du pied droit, il s’élance, jambe gauche repliée, pour enjamber un petit massif de neuf tiges disposées en éventail. Le bras à peine esquissé suit le mouvement (Fig. 12.13). Courtes incisions et abrasion sont combinées dans cette figuration appartenant vraisemblablement à un cortège bachique. Cette scène constituait le registre supérieur du verre séparé de la partie inférieure par une frise de losanges quadrillés.
Milhaud, villa du lieu-dit Careion et Pesquier (Occitanie)
Dans le même contexte que la coupe décrite ci-dessus (voir Figure 4.3), les éléments de deux (ou trois?) bouteilles cylindriques peuvent être distingués par les frises décoratives qui surmontent et soulignent le décor.46 Il n’est pas aisé d’associer les fragments de panse à l’une ou à l’autre de ces bouteilles et il est impossible de restituer complétement l’iconographie, mais les personnages et les architectures laissent supposer qu’il s’agit de scènes bachiques et/ou d’un banquet funéraire. Une dizaine de personnages sont comptabilisés à partir de plusieurs éléments (têtes, membres, ailes). De petit format, ils étaient disposés sur deux registres séparés par une frise médiane de losanges (Fig. 13.8, .12). Sur la bouteille dont la frise supérieure est formée de verticales (Fig. 13.1, .2, .4), apparaissent au moins quatre personnages nus séparés par de petits temples (Fig. 13.2). Ils se tiennent droits, les bras tendus à l’horizontale ou portent une sorte de bâton (Fig. 13.2–.8).
Fragments de deux ou trois bouteilles cylindriques. Milhaud, fin du 4e ou début du 5e siècle. (Photo et dessins: après Foy et Michel 2003, 326–329, fig. 32–39)
La seconde bouteille, dont la frise supérieure est formée de losanges (Fig. 13.13), était également décorée d’édifices et de personnages. Des architectures à toit arrondi, des mausolées peut-être (Fig. 13.13, .14), rappellent les représentations du gobelet conservé au Toledo Museum of Art47 et de la bouteille d’Amiens.48 Des bâtiments à toiture à deux pans sont aussi figurés (Fig. 13.15). Il faut peut-être associer à cette bouteille les fragments représentant deux ou trois éros (Fig. 13.16–.18) et interpréter la scène comme un banquet funéraire.
Le style mêlant incisions et zones abrasées, le foisonnement des fioritures comblant les espaces entre les figures, la forme des yeux des personnages, leurs attitudes et l’iconographie d’inspiration dionysiaque ne laissent aucun doute pour attribuer ces bouteilles au groupe romain. Certains détails sont communs à plusieurs de ces productions présentant des scènes bachiques ; d’autres sont spécifiques à un seul objet. Sur les coupes de Collington Park et d’Amiens49 et sur un fragment de Milhaud (Fig. 13.15), on trouve les mêmes étranges objets (vanneries, racines, plantes ?) de forme ovale ou triangulaire portant sur leur pourtour des excroissances arrondies ou ovales ; ils sont tenus à la main par deux ou trois tiges. J. Price50 a remarqué la similitude parfaite entre les figurations des verres d’Amiens et de Milhaud qui ont la particularité d’avoir, au centre, un losange. La petite houppe, abrasée sur le front des personnages est encore un détail commun aux verres de Milhaud (Fig. 13.2, .3) et de Traprain Law. En revanche, les personnages des bouteilles de Milhaud paraissent nus contrairement aux figurations des coupes d’Amiens et de Trapain Law.
Vienne, temple dit de Cybèle (Auvergne-Rhône-Alpes)
Le gobelet découvert à Vienne, dans le comblement d’un égout, est un des premiers verres gravés publiés en Gaule.51 Ce verre incolore et tronconique est décoré de cinq danseurs aux pieds nus (Fig. 14.1). Trois d’entre eux tiennent à bout de bras une plante munie de ses racines. Un vieillard barbu, appuyé sur un bâton, est coiffé d’une calotte d’où émergent trois feuilles trilobées. Le seul personnage démuni de végétaux esquisse un pas de danse en balançant ses bras. De courtes incisions linéaires cernent les silhouettes et détaillent les vêtements. Les manteaux de trois personnages sont faits de bandes étroites remplies d’hachures en arête de poissons pour simuler les plis. Les traits des visages et des chevelures sont également faits de petites incisions. En revanche, les membres nus des danseurs et les motifs floraux sont abrasés. Ces deux techniques associées correspondent bien à l’atelier romain étudié, mais les yeux des personnages ne sont pas dessinés en losange.
(1) Fragment d’un gobelet. Vienne, 4e siècle. (Dessin: après Pelletier 1967, 172, fig. 4); (2) Fragment, forme inconnue. Montmaurin, avant le début du 5e siècle. (Dessin: après Fouet 1969, 285, fig. 151, n° 62); (3) Fragment de bouteille ou de gobelet. Prades, fin du 4e ou début du 5e siècle. (Dessin: J. Mach; Photo: C. Coeuret / Inrap)
Prades, maison Felip (Occitanie)
Dans le cas de la trouvaille la plus méridionale, qui provient des fouilles du parking de la maison Felip, à Prades (Pyrénées-Orientales), réalisées en 2022,52 les éléments de récipients étroits ne permettent pas de définir la forme exacte du contenant. Sur ce modeste fragment incolore (Fig. 14.3), apparaît un oiseau au long cou, une aigrette peut-être, qui suit un gros animal à queue recourbée, un fauve sans doute. Ces animaux exotiques suggèrent une scène mythologique : Orphée charmant les bêtes ? Ce fragment, issu d’une fosse, est daté par la céramique associée de la fin du 4e ou du début du siècle suivant.
Montmaurin, villa (Occitanie)
Le fragment découvert lors des fouilles conduites sur la villa de Montmaurin, entre 1949 et 1960, n’est pas précisément daté, mais il semble que cette résidence luxueuse ait été abandonnée au plus tard au début du 5e siècle.53 Il ne reste plus rien de la scène qui était gravée sous une frise de croisillons (Fig. 14.2).
Les verres de ce groupe stylistique sont nombreux et la carte de dispersion de ces objets est à réactualiser. L’implantation d’ateliers dans ou autour de Rome, d’où provient une grande partie des découvertes, est peu discutable, mais cela ne réfute pas l’existence d’autres lieux de production. F. Paolucci, dans son étude des verres gravés de Rome, propose un déplacement d’atelier de Rhénanie vers Rome.54 A. Oliver penche pour l’existence de deux centres de production distincts.55 Il se dégage, cependant, de l’ensemble de ces verres une homogénéité qui plaiderait pour une seule aire de production. Plusieurs mains pourraient néanmoins se distinguer sur la base de détails stylistiques et iconographiques. L’ordonnance du décor offre aussi de multiples variantes qui pourraient s’expliquer par l’existence de plusieurs fabriques ou par des commandes particulières.
Les yeux en losange, qui apparaissent comme un critère distinctif, ne sont pas sur toutes les pièces qui relèveraient de ce groupe. L’œil est parfois représenté par des traits horizontaux peu différents de ce que l’on peut voir sur des groupes rhénans : c’est le cas pour les verres d’Arles (voir la Figure 5.4) et de Vienne (Fig. 14.1). Plus rarement, l’œil est en forme d’octogone (voir la Figure 2) ou de carré (voir la Figure 11.6).
Des variations sont également notables dans la disposition du décor. La composition la plus fréquente, sur les formes ouvertes, est celle d’une scène principale où évoluent plusieurs personnages autour d’un médaillon figuré. Certaines scènes sont cependant composées d’une ou deux figures couvrant tout l’espace, sans médaillon central. Appartiennent à cette série, les coupes de Bodrum avec Apollon et Athéna,56 de Classe avec Pégase57 ou encore les coupes à décor chrétien de Utrera (Andalousie),58 de Desenzano del Garda (Lombardie)59 et de Sardaigne.60 D’autres scènes occupent uniquement l’espace d’un médaillon plus ou moins grand. Les bols de Milhaud (voir Figure 4.3), d’Amiens et quelques découvertes italiennes entrent dans cette série.61 Exceptionnellement, le décor se concentre dans un médaillon divisé en plusieurs registres.62 On notera également que les bords des coupes sont soulignés par de simples incisions ou, plus rarement, par une frise à motif géométrique ou flora.63 Ces variations ne défont pas l’homogénéité du groupe et pourraient laisser imaginer plusieurs ateliers autour de Rome.
En 1996, L. Saguì comptait 66 verres appartenant à ce style et, en 2020, S. Nagel en comptabilisait une dizaine de plus. Aujourd’hui on peut estimer leur nombre à une centaine, essentiellement présents dans les terres méridionales (Italie, sud de la Gaule, Espagne64). De nombreuses trouvailles proviennent de contextes de dépotoirs du dernier quart du 4e ou du début du 5e siècle. Les trouvailles de Bordeaux, qui ne peuvent être postérieures aux années 375, sont de nouveaux jalons chronologiques précieux.
Groupe au relief négatif
Ce second groupe, également attribué aux ateliers de Rome, se distingue par sa technique de taille plus sophistiquée. Les incisions fines sont peu nombreuses et le décor est créé par des excisions à la meule entaillant le verre relativement épais par des aplats étroits ou larges. Les cavités rondes ou allongées sculptent le corps des personnages en faisant ressortir la musculature et les entailles longues mettent en valeur les plis des vêtements. La taille soignée, comparable à celle de la glyptique, définit des chevelures aux boucles bien marquées et dessine précisément les traits des visages représentés aussi bien de face que de profil.
Cette technique est décrite sous le nom « à relief négatif » dans les publications des fragments de Rome et de la coupe chrétienne d’Ostie.65 Soit cette appellation est reprise66 soit lui est substitué un nom renvoyant à l’iconographie des pièces les plus remarquables, Daniel dans la fosse aux lions67 ou Bellérophon sur Pégase.68 Les verres qui reçoivent cette gravure sont dans leur très grande majorité des formes ouvertes et l’iconographie comprend des chasses et des scènes mythologiques et chrétiennes.69 Une série, constituée d’images de la famille impériale, de personnifications de villes et de commémorations de règne,70 est souvent englobée dans ce même groupe.71 La composition des verres à décor négatif, plus aérée que celle du groupe précédent, comprend moins de personnages, mais de plus grande taille; l’iconographie est rarement divisée en registres.72
Cette série est peu présente dans la moitié sud de la France, ce qui est étonnant car elle semble constituer le groupe le plus abondant des verres gravés italiens.73 Ces verres, diffusés rarement au nord des Alpes, sont présents dans la péninsule Ibérique74 et jusqu’en Afrique du Nord.75 L’attestation la plus occidentale est dans le Pays basque espagnol;76 la coupe de Stara Zagora en Bulgarie marque un des points les plus orientaux des découvertes.77 Dans le cadre géographique de notre étude, ce groupe est représenté par six pièces provenant pour moitié de Narbonne et pour le reste de régions distantes les unes des autres.
Hières-sur-Amby, Larina, habitat de hauteur (Auvergne-Rhône-Alpes)
Les deux pièces de Larina, exhumées du même contexte que la coupe à course de chars (supra), sont déjà publiées.78 Sur un fragment, un éros est agrippé à la queue d’un fauve (Fig. 15.2). La seconde coupe, mieux conservée, représente Dionysos et Pan tournés l’un vers l’autre (Fig. 15.1).
(1–2) Fragments de deux coupes. Larina, Hières-sur-Amby, entre milieu du 4e et tout début du 5e siècle. (Photos: après Tout feu tout sable 2001, 222–224, n° 402-1 et 402-2); (3) Narbonne, contexte inconnu. (Photo: après Tout feu tout sable 2001, 227, n° 410); (4) Narbonne-Clos de la Lombarde, fin du 4e siècle ou du début du 5e siècle. (Photo et dessin: après Foy 1991, 269, fig. 4-9 et fig. 8); (5) Narbonne-St Eutrope, second quart du 5e siècle. (Dessin: après Alessandri et al. 1998, 120, fig. 6, n° 8); (6) Jonzac. (Dessin: après Simon 2017, 47, fig. 1, n° 4)
Narbonne, divers sites (Occitanie)
Les trois fragments répertoriés sur le littoral méditerranéen sont tous issus de Narbonne ou de sa région.
- Le premier, de provenance inconnue, a été anciennement découvert par H. Rouzeau qui réalisa de nombreuses fouilles à Narbonne et dans son territoire.79 Le personnage représenté de dos, torse nu et visage de profil pourrait être un chasseur. Accroché à son épaule droite par une mince lanière quadrillée qui enserre également le cou, un filet figuré par un treillis est lancé en avant (Fig. 15.3). Le traitement du visage, en particulier l’œil et la chevelure, présente des analogies avec de nombreux verres à relief négatif et en particulier avec le fragment de chasse de Palestrina.80
- Les fouilles de l’Îlot Saint-Eutrope ont mis au jour, dans une fosse comblée d’amphores datées du second quart du 5e siècle, un fragment représentant le torse d’un personnage de face portant un manteau agrafé sur l’épaule et tenant de la main droite une lance, ou un bâton.81 Les plis du vêtement sont particulièrement soignés (Fig. 15.5).
- Le dernier fragment provient du comblement de la crypte de la basilique du Clos de la Lombarde réalisé à la fin du 4e siècle ou au tout début du 5e siècle.82 Il ne reste du décor qu’une croix monogrammatique, un demi-cercle qui pourrait être un nimbe, deux épis et un rectangle, peut-être le Livre tenu par le Christ (Fig. 15.4). On serait tenté de compléter l’iconographie sur le modèle de la coupe de San Lorenzo d’Ostie,83 ce qui inciterait à rattacher cette découverte au groupe à décor négatif bien qu’aucun élément stylistique ne puisse accréditer ce rattachement.
Jonzac, villa (Nouvelle-Aquitaine)
La dernière attestation, une des plus occidentales, prouve que cette catégorie de verre, peu présente en Gaule, est pourtant diffusée sur de longues distances. La villa du Moulin de Chez Bret à Jonzac a livré des verres gravés d’origine diverse. Sur une coupe, est gravé un personnage de profil dont restent les avant-bras, les mains aux longs doigts et une partie du vêtement aux plis bien accentués par la gravure comme c’est l’usage dans ce groupe de verres.84 Il se tient de profil au côté d’une colonne torsadée, et peut tout aussi bien appartenir à une scène mythologique que chrétienne (Fig. 15.6).
Groupe aux médaillons
Ce groupe englobe moins d’une vingtaine de pièces, principalement découvertes à Rome, ce qui laisse raisonnablement penser à une production locale. Il se caractérise par sa composition cloisonnée comprenant des médaillons de forme et de taille différentes renfermant des scènes miniatures, mais détaillées et inspirées principalement de la mythologie et de la vie quotidienne; les figurations chrétiennes sont rares.85 La petitesse des images et leur gravure minutieuse a probablement nécessité l’usage de pierres grossissantes pour exécuter les incisions superficielles et les excisions plus profondes. Les formes ouvertes sont les plus nombreuses.86
Dans le cadre géographique qui nous intéresse ici, aucun élément nouveau n’est venu s’ajouter aux deux pièces déjà publiées.87
Hières-sur-Amby, Larina, habitat de hauteur (Auvergne-Rhône-Alpes)
Sur une coupe de Larina, sont gravés trois médaillons ronds et de taille différente (Fig. 16.1). Les ailes et les pattes d’une sirène ou d’une harpie apparaissent sur le médaillon le mieux conservé. Sur un petit médaillon adjacent est gravée une étoile à huit branches.
Vienne, sans contexte (Auvergne-Rhône-Alpes)
Les scènes marines, qui constituent un des thèmes les plus fréquents sur ce groupe de verre, sont représentées sur une coupe anciennement découverte à Vienne et conservée au Musée d’Archéologie méditerranéenne de la ville de Marseille (Fig. 16.2). Dans un petit médaillon carré, un homme harponne un poulpe; un pêcheur tire son filet dans le médaillon circulaire et dans le cadre, de plus grand format, un personnage penché en avant tire une corde, peut-être reliée à un filet ou à une embarcation.
Les Apports De Rhénanie
Bien que les verres gravés émanant d’ateliers très vraisemblablement installés en Rhénanie soient peu nombreux dans la zone géographique prise en compte, ils sont beaucoup mieux représentés que le laissaient paraître les études antérieures. Nos enquêtes permettent de noter la présence, en quantité à peu près équivalente, des deux principales catégories déjà identifiées.
Groupe aux chevelures en hérisson
Le groupe Igelkopf-Stil relève de la technique parallele Schliff-Furchen, terme popularisé par Fritz Fremersdorf88 qui renvoie à une gravure faite de sillons parallèles, plus ou moins larges, et d’aspect rugueux. Des molettes en cuivre de différente taille ont été utilisées et les détails plus fins ont été incisés avec l’arête de la roue.89 Les visages de profil sont faits de rainures courtes et fines plus ou moins bien marquées; les cheveux dressés « en hérisson » sont alignés sur un ou deux rangs. Deux courtes incisions parallèles forment l’arcade sourcilière et l’œil. De ces images, se dégage une impression à la fois dynamique et statique. L’utilisation de larges sillons parallèles, relativement profonds, disposés à la verticale ou en oblique pour brosser les vêtements ou pour figurer les colonnes, suggère une exécution sure et rapide. L’apparence un peu rêche et flou des personnages, leur aspect souvent massif dû à leur torse court, au cou large et à la tête souvent trop grande, et la figuration minimaliste du profil du visage concourent à une représentation hiératique.
Ce style se rencontre principalement sur des gobelets tronconiques ou sur des bols concentrés dans la région rhénane. L’image la plus commune est la célébration du Renouveau figuré par un cortège de quatre à six personnages en pied, statiques ou dansant, portant des rameaux fleuris et souvent séparés les uns des autres par des colonnes.90 Les personnages peuvent exceptionnellement être remplacés par des éros.91 Le décor chrétien, bien représenté, est composé de la même manière: les figures bibliques alignées sont parfois séparées par des colonnes ou des arbres stylisés. Plusieurs scènes chrétiennes peuvent se succéder sur un même vase.92 Une petite série de bols est décorée de médaillons dans lesquels figurent des bustes ou plus rarement des personnages en pied.
Ce groupe de verre est représenté par six trouvailles. Les découvertes en Narbonnaise sont inédites.
Dieulefit? (Auvergne-Rhône-Alpes)
La provenance de la seule pièce complète, appartenant à une collection privée, est incertaine. Ce bol, qui aurait été trouvée à Dieulefit,93 est décoré de cinq personnages de face, tête tournée vers la droite, et séparés les uns des autres par des colonnes torses. Chaque personnage tient un épi (Fig. 17.1).
(1) Bol. Dieulefit(?), provenance incertaine. (Photo: après Tout feu tout sable 2001, 226, n° 407); (2) Fragment d’un bol. Plassac 4e–5e siècle. (Dessins: Hochuli-Gysel 1990a, 129, fig. 2); (3) Fragment d’un bol. Loupian-Villa des Près Bas, dernier quart du 4e ou début du 5e siècle. (Dessin et photo: D. Foy); (4) Quatre fragments d’un bol. Arles, fin du 4e siècle. (Dessins: D. Foy; Photo: L. Roux CCJ/CNRS)
Plassac, villa (Nouvelle-Aquitaine)
Dans la moitié sud de la France, ce type de gravure a été pour la première fois signalé dans la villa de Plassac.94 Sur un fragment de bol presque incolore, deux personnages sont représentés: l’un, revêtu d’une tunique et la tête tournée vers la droite, esquisse un pas de danse en tenant de sa main gauche un long bâton également tenu par le second personnage dont ne reste qu’une main (Fig. 17.2).
Loupian, villa des Près-Bas (Occitanie)
Un bol hémisphérique et incolore provient de la luxueuse villa des Près-Bas à Loupian,95 qui était en partie desservie par le port du Bourbou d’où proviennent les verres gravés déjà décrits. Sur ce bol apparaissent les éléments d’une scène impossible à reconstituer, mais qui s’apparente à l’iconographie la plus commune du groupe aux chevelures en hérisson. Le bas des tuniques et les jambes de deux personnages debout et séparés par une colonne torsadée sont bien visibles. La gravure en larges sillons parallèles signe un produit rhénan (Fig. 17.3). Ce verre provient d’un remblai préparatoire à la pose d’une mosaïque. Le remblai, qui contenait des enduits peints et une monnaie en bronze, est daté du dernier quart du 4e ou du début du 5e siècle.
Arles, rue Waldeck-Rousseau (Provence-Alpes-Côte-d’Azur)
Quatre fragments gravés, découverts lors des interventions effectuées en 2015 dans une cave de la rue Waldeck-Rousseau à Arles,96 permettent de reconstituer le profil d’un bol. Sur deux débris du bord, on reconnaît les chevelures en hérisson de deux personnages (Fig. 17.4a, c). De longues tiges terminées par un bouton ovale ou un épi sont également reconnaissables (Fig. 17.4b). Sur un dernier fragment, apparaît un bras coudé jouxtant une colonne cannelée. Une seconde colonne est présente, mais le motif gravé entre les deux colonnes n’est pas identifiable (Fig. 17.4d). Le style de gravure autorise à rattacher cet objet aux productions rhénanes.
Fréjus, parking Aubenas (Provence-Alpes-Côte-d’Azur)
Les deux dernières attestations de cette série sont des bols à décor de bustes en médaillon. La découverte la plus éloquente vient des fouilles réalisées en 2009 au nord-ouest de la ville romaine de Fréjus, sur le site du parking Aubenas. Dans le comblement d’un caniveau, étaient concentrés des céramiques d’époque théodosienne, deux monnaies du milieu du 4e siècle et un petit lot de verres.97 Parmi ces verres incolores, trois fragments d’une coupe hémisphérique au rebord légèrement rentrant terminé par une lèvre coupée et adoucie portent un décor composé de deux rainures, disposées sous le rebord, et de quatre médaillons sur les parois (Fig. 18). Deux médaillons, dont un presque complet, sont conservés; leur pourtour est fait de bâtons rompus. Chacun d’eux abrite un buste masculin vu de face; la tête de profil est tournée vers la droite: le nez droit et les lèvres charnues sont bien dessinés. Les surfaces des visages et des bustes, traitées avec une meule large, sont en creux peu profonds et des incisions étroites soulignent les plis des vêtements et le contour des profils. Les chevelures sont formées de petites hachures parallèles, verticales ou légèrement obliques, disposées sur deux ou trois rangs superposés. Dans l’écoinçon supérieur, apparaît une tête de profil tournée vers la gauche ; l’arcade sourcilière est fortement marquée (Fig. 18a, b). Le haut d’une chevelure subsiste sur le dernier fragment (Fig. 18c).
Gémenos, Saint-Jean-de-Garguier (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
Sur le site de Saint-Jean-de-Garguier, dans le même contexte que le verre gravé d’origine italienne (voir la Figure 7.1), un bol à décor de médaillons est identifié par deux fragments incolores dont un rebord sur lequel apparaît le pourtour d’un médaillon constitué d’une série d’oves. Sur un second fragment, un buste est visible dans un médaillon: le profil du visage tourné vers la droite a disparu, mais la chevelure est visible (Fig. 19).
Les pièces de comparaison présentant quatre bustes dans un médaillon sont peu nombreuses.98 Deux verres de Cologne sont de bons parallèles et ne diffèrent que par des détails.99 L’encadrement de leurs médaillons est comparable à la trouvaille de Saint-Jean-de-Garguier. La frise de bâtons rompus du verre de Fréjus apparaît plus originale. Sur un fragment découvert à Luni, on note un médaillon dont le pourtour est fait d’un motif en épi, mais l’attribution de ce fragment au groupe étudié ici n’est pas certaine.100 Les motifs placés entre les médaillons sont les éléments qui différencient le plus le verre de Fréjus des verres de Cologne: sur ces derniers, figurent des éléments ornementaux: palmes stylisées ou étoiles à huit branches et édicules. Les bustes dans les écoinçons des médaillons du verre de Fréjus sont exceptionnels.
Groupe Wint Hill
Ces verres, reconnus de longue date,101 ont pour dénominateur commun une gravure qui se caractérise par de courtes rainures obliques et parallèles soulignant les contours intérieurs des motifs principaux ; ces hachures sont aussi utilisées pour simuler le pelage des animaux sur les scènes de chasse. La gravure, faite à main levée à l’aide d’un outil doté d’une pointe dure et acérée, diamant ou autre pierre, est presque toujours présente sur de larges coupes apodes à rebord coupé. Ce style de gravure aux contours ombrés, assez facile à reconnaître, reproduit essentiellement des chasses et des épisodes mythologiques et bibliques. Les visages sont représentés de face ou de profil. Une inscription est parfois présente sous le rebord. La localisation des ateliers dans la région rhénane (ou mosellane) qui concentre les découvertes ne fait pas débat. Les productions ont été principalement diffusées dans les régions voisines et en Grande-Bretagne. La carte de répartition dressée par S. Nagel montre que les découvertes de Sønder Vissing au Danemark et de Budapest marquent l’extension de la diffusion au Nord et à l’Est. Une seule trouvaille est mentionnée dans la péninsule Ibérique. Aucune mention n’apparaît en Italie.102 En Gaule, les principales découvertes sont dans le Nord103 et la plus occidentale est à Vannes.104
Sur cinq sites du sud de la France, principalement du Sud-Ouest, des fragments modestes, mais incontestablement du style Wint Hill, ont été découverts.
Jonzac, villa (Nouvelle-Aquitaine)
Dans la villa du Moulin de Chez Bret, à Jonzac, d’où provient un verre gravé à décor négatif (voir la Figure 15.6), cinq fragments appartenant à plusieurs objets ont été exhumés de contextes différents.105 Sur l’un d’eux, légèrement verdâtre, on distingue la patte arrière droite et griffue d’un animal (Fig. 20.1). Sur le second, apparaît un visage (Fig. 20.2). L’iconographie des trois autres fragments incolores (Fig. 20.3, .5) ou vert olive (Fig. 20.4) n’est pas compréhensible. La répartition des découvertes dans des strates distinctes et les différences dans la coloration indiquent la présence de trois pièces au moins.
(1–5) Fragments de plusieurs objets. Jonzac, contextes sans datation précise. (Dessins: après Simon 2017, fig. 1; Robin et Rémigny 2019, fig. 4, n° 14 et 15); (6) Fragment d’une coupe. Eauze, fin du 4e au début du 5e siècle. (Dessin et photo: après Cornardeau 2005, 49, fig. 1, n° 10); (7) Toulouse, sans datation; (8) Montmaurin, avant le début du 5e siècle; (9) Marseille, 6e siècle. (Dessins et photos: [7–9] après Foy et Marty 2013, 182, fig. 12, n° 37, 36 et 38)
Eauze, domus de Cieutat (Nouvelle Aquitaine)
Un fragment de coupe jaunâtre, sur lequel sont gravées les jambes d’un animal, est issu d’un remblai lié aux derniers niveaux d’occupation de la domus d’Eauze (fin du 4e au début 5e siècle).106 L’animal devait figurer dans une scène de chasse (Fig. 20.6).
Montmaurin, La Hillère (Occitanie)
La trouvaille la plus ancienne provient de la Hillère, villa et sanctuaire des eaux implantés à proximité de la villa de Montmaurin (Fig. 20.8). Sur un fragment incolore grisâtre, est gravé un personnage de face dont ne reste que le bras gauche replié sur la poitrine ornée d’une croix, signe qui laisse supposer une iconographie chrétienne.107
Toulouse (Occitanie)
Sur un fragment découvert près du groupe cathédral de Toulouse, apparaît un personnage dont le bras droit tient un objet (Fig. 20.7). Au-dessous, est gravé un motif quadrilobé.108
Marseille (Provence-Alpes-Côte-d’Azur)
La seule attestation du groupe Wint Hill dans le sud-est de la France provient des fouilles menées de 1999 à 2001 à Marseille, sur le site de l’ancienne salle de spectacle de l’Alcazar (Fig. 20.9).109 Ce modeste fragment incolore est dans un contexte du 6e siècle.
*
L’enquête visant à rassembler les verres de la fin de l’Antiquité gravés d’un décor historié permet de compléter la carte de diffusion de ces produits luxueux et met en évidence des disparités dans leur répartition. Les découvertes se concentrent sur le littoral méditerranéen et les axes de circulation. Le vide de l’aire centrale prise en compte pour cette étude s’explique par une exploration archéologique moins dense et sans doute aussi par une enquête moins poussée.
Plus de 70% de ces verres sont originaires de Rome et, parmi eux, le groupe aux yeux en losange domine largement puisqu’il représente plus de la moitié de l’ensemble du mobilier étudié. Dans le Midi méditerranéen, se trouve la plus grande part de ce groupe que l’on rencontre également sur les voies fluviales à travers les Alpes. L’existence de verres rhénans constitue le principal apport de l’enquête.110 Ce mobilier, dispersé dans toute la zone étudiée, est un peu plus abondant dans la partie occidentale où la présence de verreries rhénanes, produites au 3e siècle, a déjà été observée.111 La présence de ce mobilier peut résulter d’un courant commercial ou refléter des possessions personnelles ramenées par des militaires précédemment stationnés sur le Rhin.
La plupart du mobilier provient de dépotoirs ou de sols d’abandon de riches demeures. Ces contextes ne fournissent pas de données chronologiques suffisantes pour affirmer que les verres de provenance rhénane seraient les plus précoces comme cela est avancé. Il semble que les deux catégories de verres rhénans aient été produites entre la fin du 3e siècle et le milieu du 4e siècle.112 Le groupe romain aux yeux en losange apparaît vraisemblablement dans les décennies centrales du 4e siècle et les verres à relief négatif sortent d’ateliers actifs au cours du dernier tiers du 4e siècle.113 Les découvertes du sud de la France ne permettent pas de confirmer l’antériorité du groupe aux yeux en losange sur le groupe à relief négatif.
La production de tous ces verres gravés s’est poursuivie sur plusieurs générations et ils ont été, un temps au moins, utilisés simultanément. Dans la domus d’Éauze et dans l’habitat mis au jour à Saint-Jean-de-Garguier, verres gravés d’origines romaine et rhénane se trouvent associés dans les mêmes contextes. On retrouve également ces deux catégories de verre dans la villa de Jonzac, mais dans des contextes différents. Comme on a pu le remarquer, les découvertes sont essentiellement issues de résidences de luxe. Aussi peut-on s’étonner que la plus remarquable concentration de belles pièces gravées soit dans le domaine rural de Larina. Quatre verreries illustrant les trois groupes stylistiques romains sont réunies dans le même contexte d’incendie de cet habitat à l’architecture modeste. On ne sait si cet assemblage exceptionnel était destiné à être utilisé sur place ou se trouvait en transit sur ce site surplombant le Rhône.
Notes
- Nagel 2020, 1:163, 175, 189, 201. ⮭
- Foy, Brochot et Robin 2023. ⮭
- Gobelet de S. Efisio d’Orune: Nieddu 2012, 583–584, fig. 2–3; Nagel 2020, 2: n° 175. ⮭
- Price 2014. ⮭
- Fremersdorf 1967, pl. 230–232, 235, 236–239, 244, 245. ⮭
- Trois verres d’Amiens: Masterpieces of Glass 1968, n° 97, 98; Painter 1971, 44–48, n° 1 et 3; Glass of the Caesars 1987, 230–231, n° 129; 235–236, n° 132; Nagel 2020, 2: n° 127, 136, 149. ⮭
- Saguì 1996. ⮭
- Caron 1997; De Tommaso 2000. ⮭
- Paolucci 2002. ⮭
- Rottloff 2001; Nagel 2020. ⮭
- Price 2000, 30, fig. 3. ⮭
- d’Escurac–Doisy 1966–1967, 155–157, fig. 41–42. ⮭
- Masterpieces of Glass 1968, 74, n° 96; Nagel 2020, 2: n° 38, 119. ⮭
- Pellecuer 2001. Verres inédits. ⮭
- Rottloff 2001, fig. 1a, 1b, 2. ⮭
- Verre d’Augsbourg: Rottloff 2001, n° 1; Nagel 2020, 2: n° 106. Verres du Corning Museum of Glass: Whitehouse 1997, 275–276, n° 463–464; Nagel 2020, 2: n° 104 et 107. Verre du British Museum: Glass of the Caesars 1987, 218–219, n° 121; Nagel 2020, 2: n° 105. Fragment de la collection Julien Gréau: Froehner 1903, n° 1095, pl. 188; Nagel 2020, 2: n° 109. ⮭
- Berti 1983, 174, n° 12.7. Objet rattaché à un atelier rhénan: Paolucci 1997, 168–169; ou à l’atelier aux yeux en losange: Saguì 1996, 351, n° 22; Nagel 2020, 2, n° 108. ⮭
- Coll i Riera 2020, 1:414; 2: pl. 368, n° 449. ⮭
- Glass of the Caesars 1987, n° 129. ⮭
- Saguì 1996, fig. 1, 2, 4; De Tommaso 2000, fig. 3. ⮭
- Nagel 2020, 2: n° 308. ⮭
- Foy et Michel 2003, 321, fig. 6. ⮭
- Masterpieces of Glass 1968, 76, n° 98. ⮭
- Foy 2010a, n° 793, 795, 796, 792. ⮭
- Nagel 2020, 2: n° 318. ⮭
- Pédoussaut 2013, 34–35, fig. 4, n° 1. ⮭
- Glass of the Caesars 1987, 230–231, n° 129. ⮭
- Chapon 2016. Dépôt archéologique municipal de Marseille. ⮭
- Marty 2009, 52–53, fig. 9. ⮭
- Saguì 1996, fig. 7; Nagel 2020, 2: n° 135. ⮭
- Foy 2010b, 304, fig. 1; Nagel 2020, 1:175, fig. 176; 2: n° 315: fragment incorrectement situé sur la carte. ⮭
- Garnotel et al. 2019. ⮭
- Raynaud, Tarrou et Ode 2020, 53 et 61, fig. 14, n° 2. Dépôt archéologique de Lunel-Viel. ⮭
- Pour exemples: gobelet de Vienne infra ; trouvailles d’Ostie, de Rome, de Sepino et d’Orune: Maiuri 1927; Floriani Squarciapino 1976; Saguì 1996, fig. 2 et 3; Saguì 2009, fig. 2–4; Lepri et Saguì 2018, fig. 11b; De Tommaso 2000, fig. 5; Nieddu 2012, fig. 1–4; Nagel 2020, 2: n° 113, 131–134, 175. ⮭
- Tout feu tout sable 2001, 222–224; Porte 2011, 114 et 185. ⮭
- Porte 2011, 186–187, fig. 229; Nagel 2020, 2: n° 28. ⮭
- Fremersdorf 1967, pl. 230–231; Glass of the Caesars 1987, n° 117; Nagel 2020, 2: n° 27. ⮭
- Fremersdorf 1967, 173, pl. 233; Goethert–Polaschek 1977, 38, n° 104; Paolucci 1997, 169–171; Nagel 2020, 2: n° 30 et 31. ⮭
- Laroque et Marty, à paraître, fig. 4. ⮭
- Fouet 1969, fig. 151, n° 350, 381. ⮭
- Inédit. Pédoussaut 2018, 151–152. ⮭
- Saguì 2009, 206 et 208, fig. 2–4. ⮭
- d’Escurac–Doisy 1966–1967, 155–157, fig. 41–42. ⮭
- Vincent et al. 2011. ⮭
- Foy 2006, 205–206, fig. 180; 211, n° 16. ⮭
- Foy et Michel 2003, 326–329. ⮭
- Fremersdorf 1967, pl. 238–239; Saguì 1996, 345, fig. 7. ⮭
- Glass of the Caesars 1987, n° 235–236, n° 132. ⮭
- Price 2014; Glass of the Caesars 1987, n° 129; Nagel 2020, 2: n° 127, 128. ⮭
- Price 2014, 149. ⮭
- Pelletier 1967; Tout feu tout sable 2001, 225, n° 406; Nagel 2020, 2: n° 132. ⮭
- Fouille J. Jandot et J. Kotarba, Inrap. ⮭
- Fouet 1969, fig. 151, n° 62; Musée de Montmaurin. ⮭
- Paolucci 2002, 77. ⮭
- Oliver 2005, 749. ⮭
- Masterpieces of Glass 1968, 74, n° 96; Nagel 2020, 2: n° 119. ⮭
- Berti 1983, 174, n° 12.7; Nagel 2020, 2: n° 108. ⮭
- Nagel 2020, 2: n° 227. ⮭
- Coupe du reniement de Pierre attribuée aux groupes aux yeux en losange (Saguì 1996, 351, n° 20) ou au « relief négatif »: Nagel 2020, 2: n° 187. ⮭
- Stiaffini et Borghetti 1994, 59–60, 124, n° 34, pl. 38–39; Nieddu 2012, fig. 6; Nagel 2020, 2: n° 179, 367. ⮭
- Caron 1997, 34–35, n° 8; Nagel 2020, 2: n° 129 et 173. ⮭
- Coupe d’Apollon et Marsyas: Fremersdorf 1967, 178–179, pl. 245; Nagel 2020, 2: n° 118. ⮭
- Coupes de Santi Giovanni e Paolo al Cielo, d’Utrera ou de Sambuca di Sicilia: Saguì 1996; Nagel 2020, 2: n° 46, 227, 173. ⮭
- Nouvelles attestations en Catalogne: Coll i Riera 2020. ⮭
- Floriani Squarciapino 1952, 207; Saguì 2009, 214. ⮭
- Saguì 2009, 206–216. ⮭
- Paolucci 2002. Groupe du maître de Daniel. ⮭
- Groupe A1 (Rottloff 2001) ou groupe A (Nagel 2020). ⮭
- Rare représentation d’athlète: Saguì 2009, 215; Nagel 2020, 2: n° 40. ⮭
- Glass of the Caesars 1987, n° 124; Whitehouse 1997, n° 462; Paolucci 1997, 30, fig. 1; 47, fig. 12; Nagel 2020, 2: n° 7–11, 152–154. ⮭
- Paolucci 2002, 55–63, fait de ces images relevant de la propagande impériale un groupe stylistique particulier. ⮭
- La division en parties inégales met en exergue la scène principale: coupes de la traditio legis de Valence et d’Obernburg: Soriano Sánchez 1990, 23; Nagel 2020, 2: n° 196–197; coupes de Rome aujourd’hui disparues: Paolucci 1997, 52, fig. 16; 60, fig. 25; Nagel 2020, 2: n° 9. Les frises sous le rebord ou qui séparent les scènes sont souvent d’inspiration végétale (Rottloff 2001). ⮭
- Verres répertoriés dans Saguì 2009; Rottloff 2001; Nagel 2020. ⮭
- Aux cinq pièces recensées (Nagel 2020), il faut ajouter trois découvertes en Catalogne: Coll i Riera 2005, 133–134, fig. 4, n° 3 et 4; documentation mieux illustrée dans Coll i Riera 2020, 1:139–140, 420; 2: pl. 80–81 et 382, n° 145. ⮭
- Villette 1952; Baratte 1989, fig. 1; Nagel 2020, 2: n° 47, 193; Hayes 1985, fig. 6. ⮭
- Blázquez Martinez 1958; Nagel 2020, 2: n° 233. ⮭
- Nagel 2020, 2: n° 125. ⮭
- Tout feu tout sable 2001, 222–224, n° 402–1 et 402–2; Nagel 2020, 2: n° 124, 260. ⮭
- Tout feu tout sable 2001, n° 410; Nagel 2020, 2: n° 261. ⮭
- Paolucci 1997, 49, fig. 13; Paolucci 2002, 36, fig. 52; Nagel 2020, 2: n° 102. ⮭
- Alessandri, Pieri et Sanchez 1998, 120, fig. 6, n° 8. Verre disparu. ⮭
- Foy 1991, 269, fig. 4-9 et fig. 8; Tout feu tout sable 2001, 222–224, n° 411; Nagel 2020, 2: n° 182. ⮭
- Floriani Squarciapino 1952, 207; Paolucci 1997, fig. 18; Paolucci 2002, 37; Nagel 2020, 2: n° 181. ⮭
- Simon 2017, 47, fig. 1, n° 4. ⮭
- Paolucci 2002, Gruppe a clipei, 20, fig. 20. Groupe A2 de Rottloff 2001. Groupe G de Nagel 2020. ⮭
- Rare exemple de vase cylindrique à Rome: Rossi 2019; Nagel 2020, 2: n° 112. ⮭
- Tout feu tout sable 2001, n° 402.3 et 409; Nagel 2020, 2: n° 355 et 356. ⮭
- Fremersdorf 1967, groupe V, 20–22. Groupe D de Rottloff 2001 et Nagel 2020. ⮭
- Description détaillée de la technique dans Nagel 2020, 1:190–194. ⮭
- Pour exemples: verres de Brumath: Arveiller-Dulong et Arveiller 1985, n° 207; de Cologne et de Bonn: Fremersdorf 1967, 179–181, pl. 247 et 252, ou Glass of the Caesars 1987, n° 133; Follmann–Schulz 1988, n° 302 et 385; de Mayence: Caron 1997, n° 6; de Krefeld–Gellep: Fremersdorf 1967, pl. 258; Nagel 2020, 2: n° 49–54, 56–57. ⮭
- Follmann–Schulz 1988, n° 302, fig. 38; Nagel 2020, 2: n° 64. ⮭
- A titre d’exemple verres de Strasbourg: Arveiller-Dulong et Arveiller 1985, 147–149, n° 333; de Boulogne-sur-Mer: Matheson 1980, 96–97, n° 258; de Bonn: Follmann-Schulz 1988, n° 376; de Cologne: Fremersdorf 1967, pl. 264–265; Glass of the Caesars 1987, n° 130; Nagel 2020, 2: n° 204–209. ⮭
- Tout feu tout sable 2001, n° 407; Nagel 2020, 2: n° 59. ⮭
- Hochuli-Gysel 1990, 129–130, fig. 2, pl. 2, n° 2; Nagel 2020, 2: n° 62; Musée archéologique de la villa de Plassac. ⮭
- Description du site: Pellecuer 1995. ⮭
- Fouille réalisée par Alain Genot et Marc Heijmans, Musée départemental Arles antique. ⮭
- Garcia et al. 2017–2018. ⮭
- On ne tient pas compte des médaillons présentant des personnages en pied ou une alternance de bustes et de personnages en pied: Nagel 2020, 2: n° 4, 55. ⮭
- Fremersdorf 1967, pl. 240–241; Follmann–Schulz 1992, n° 38; Caron 1997, n° 4, fig. 15–19; Nagel 2020, 2: n° 1 et 2. ⮭
- Paolucci 1997, 164–165. ⮭
- Harden 1960. Groupe III de Fremersdorf 1967, groupe E de Rottloff 2001 et de Nagel 2020. ⮭
- Nagel 2020, 1:201, fig. 204. ⮭
- Boulogne-sur-Mer: Chew 2003; Nempont-Saint-Firmin: Lelarge 2012. ⮭
- Simon 2015, fig. 1, n° 15. ⮭
- Simon 2017, fig. 1; Robin et Rémigny 2019, fig. 4, n° 14 et 15. Contextes sans datation précise. ⮭
- Cornardeau 2005, 49, fig. 1, n° 10. ⮭
- Musée de Montmaurin. Fouet 1969, 116, fig. 29G; Foy et Marty 2013, 182, fig. 12, n° 36. ⮭
- Dépôt de fouilles régional du SRA Midi–Pyrénées, Toulouse. Foy et Marty 2013, 182, fig. 12, n° 37. ⮭
- Dépôt archéologique municipal de Marseille. Foy et Marty 2013, 182, fig. 12, n° 38. ⮭
- Dieulefit est le seul site mentionné par Nagel 2020, 1:189, fig. 191 et 201, fig. 204. ⮭
- Simon 2017, 48. ⮭
- Nagel 2020, 1:199–200, 207–209; datation basée sur l’ensemble des données disponibles. ⮭
- Saguì 2009, 214. ⮭
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